La caution locative : ce qui a changé
La caution locative est une garantie essentielle demandée par de nombreux propriétaires bailleurs ou agences immobilières lors de la signature d’un contrat de location. Ce dispositif permet de sécuriser le paiement des loyers et des charges, en assurant une protection contre les impayés. Mais comment fonctionne cette caution et quelles sont les nouvelles règles en vigueur depuis 2024 ? Cet article vous explique tout ce que vous devez savoir sur la caution locative, ses différentes formes, et les changements apportés à l’acte de cautionnement.
Qu’est-ce que la caution locative ?
Comprendre la caution locative
La caution, également appelée garant, est une personne ou une entité qui s’engage à payer les dettes locatives du locataire en cas de défaillance de ce dernier. Il peut s’agir des loyers, des charges ou de frais de réparation. La caution peut être simple, où elle n’intervient qu’en cas d’insolvabilité du locataire, ou solidaire, où elle peut être sollicitée dès le premier impayé.
Qui peut être caution ?
Toute personne, qu’elle ait un lien de parenté ou non avec le locataire, peut se porter caution. Le propriétaire ou l’agence peut cependant vérifier la solvabilité du garant en demandant des justificatifs de revenus. Les entreprises, banques, et associations comme Action Logement peuvent également se porter caution, offrant ainsi une protection supplémentaire aux propriétaires bailleurs.
Qu’est-ce que l’acte de cautionnement ?
Les éléments clés de l’acte de cautionnement
L’acte de cautionnement est un document qui formalise l’engagement du garant et doit être annexé au contrat de location. Il contient des informations essentielles comme les noms des parties, l’identification du logement, le montant du loyer, et désormais, le montant maximum de l’engagement du garant.
Les nouveautés de l’acte de cautionnement
Depuis le 1er janvier 2022, plusieurs changements ont été apportés à l’acte de cautionnement, notamment :
- Plafonnement de l’engagement : Le montant maximum pour lequel le garant s’engage doit être clairement mentionné.
- Durée d’engagement : La durée de l’engagement doit être précisée. En l’absence de cette mention, l’engagement est considéré comme indéterminé.
- Réinstauration de la mention manuscrite : Une mention manuscrite est de nouveau obligatoire, exprimant l’engagement du garant.
- Signature électronique : Le document peut désormais être signé électroniquement via un prestataire spécialisé, assurant ainsi l’authenticité des signataires.
Les nouvelles règles apportent des clarifications et des sécurités supplémentaires pour les propriétaires bailleurs. En précisant la durée et le montant de l’engagement, et en réintroduisant la mention manuscrite, la législation renforce la responsabilité du garant, tout en protégeant les intérêts des propriétaires. Ces changements permettent de réduire les risques de contentieux et d’assurer une meilleure gestion des contrats de location.